mardi 13 août 2013

Activité E - Remise

 Les scientifiques et la collaboration

Contexte

Dans le cadre de l'activité D, nous sommes invité à exposer nos apprentissages du cours dans notre contexte de travail. La lecture du texte The Future of Science m'a fait sourire puisque l'environnement dont je vais traiter dans ce travail ressemble beaucoup à celui que Michael Nielsen décrit. Toutefois, le contexte sera plus spécifique à un groupe de scientifiques plutôt qu'à l'échelle de la communauté scientifique internationale.

Afin de bien saisir les enjeux de l'environnement de travail qui sera traité dans ce travail, voici un portrait de l'institut de recherche en question. Sa mission de base est d'innover dans les domaines de l'électricité, de l'énergie renouvelable et de l'électrification des transports. Elle est composée d'environ 500 employés divisée essentiellement entre des chercheurs et des techniciens.

Quand on arrive dans un milieu de travail comme celui-là on se rend compte très rapidement que c'est un environnement particulier, unique en soi. C'est très important de bien saisir ces particularités puisque cela a un impact direct sur les stratégies qui doivent être utilisées pour mettre en place un système de partage des connaissances. Il faut comprendre que depuis plus de 40 ans il s'est installé une culture du secret qui perdure encore aujourd'hui.

La communication entre les chercheurs est assez limitée dans la mesure où chacun partage l'information une fois qu'elle est bien ficelée et que la paternité d'une idée est bien établie. Même au niveau informel, les communications sont restreintes par crainte de se faire voler ses idées. Actuellement, chaque chercheur possède sa bulle d'information et ce qui en sort est triée sur le volet. Cela met en perspective le projet dont je vais parler dans ce travail. Notre rôle est d'instaurer des façons de faire uniforme en gestion de l'information et d'intégrer une solution collaborative pour favoriser la gestion des connaissances et le partage des idées. Il va s'en dire que de grands défis nous attendent. La raison pour laquelle des efforts sont déployés dans un tel projet est de rendre pérenne l'information dans un système plutôt que dans la tête des scientifiques. Au-delà, de la préoccupation du vol d'idée on constate une culture de contrôle de l'information même lorsque les projets sont terminés ils restent conservés dans la bulle dont il était question plus haut.

Dans la mise en place d'un projet de collaboration, il faut établir les différents processus que suivent l'information afin d'identifier les bonnes solutions aux bons endroits. Pour ce faire, il est nécessaire d'obtenir l'approbation et l'appui de la gestion à haut niveau sans quoi le projet est voué à l'échec. Les acteurs de ce projet sont la haute gestion qui appui la démarche, l'équipe projet qui s'assure de suivre les étapes de gestion de projet qui consiste en l'analyse, la conception, la réalisation, l'implantation, le suivi et le contrôle. Au bout de la chaîne, on retrouve les futurs participants de cet espace collaboratif qui sont l'ensemble du personnel. Vu de cette façon, cela semble simple à mettre en place mais le volet humain est celui qu'il faut le moins négliger, il faut au contraire y mettre toutes ces énergies. La priorité des scientifiques est de chercher et non pas de se structurer et de mettre en commun leurs connaissances.

Tendances

Sans vouloir généraliser, on remarque une continuité dans la culture du secret de la part des chercheurs plus âgés et une tendance souvent plus ouverte dans la part de la nouvelle génération de chercheurs. Étant donné l'autonomie et la débrouillardise des scientifiques, on découvre parfois des initiatives de collaboration à très petite échelle et limité à un nombre restreint de personnes. Puisqu'il est question de mettre en place un système de gestion de l'information qui permet la collaboration pour l'ensemble de l'institut, ces initiatives personnelles ne sont pas connues et sont souvent découvertes par hasard. Il est donc difficile de connaître l’ampleur de ces initiatives. Toutefois, sachant qu'il y en a un peu partout cela laisse croire que ce besoin est bel et bien réel.

Notre rôle est de cibler ceux qui ont une ouverture à l'implantation d'un outil collaboratif pour l'ensemble de l'institut. Ces chercheurs seront réceptifs à nos questions et seront nous guider dans notre analyse des besoins. Il est facile de dire que nous avons l'intention de mettre en place un espace collaboratif pour les chercheurs mais encore faut-il identifier les bons outils pour les bons besoins. Voici les sujets abordés dans le cadre du cours et voici de quelle façon ils pourraient être abordés dans un contexte de recherche scientifique :

Signets sociaux (module 1): la veille est une activité nécessaire à tous les domaines, elle permet d'être informée des tendances actuelles mais aussi des tendances à venir. Parfois cette activité est négligée au profit des projets en cours parce qu'elle demande un certain investissement de temps pour faire des recherches. La mise en place d'outils font leur entrées pour certains groupes de chercheurs. Il y a EndNote qui permet de faire des recherches bibliographiques sur des thématiques bien précises, de les partager et de générer des bibliographies facilement lors de la rédaction d'articles. Il y a aussi Mendalay un outil qui permet également de faire des bibliographies et qui intègrent un volet réseau social de partage des références. Par contre, le volet réseau social se fait avec des contacts à l'extérieur de l'entreprise ce qui ne rentre pas du tout dans la portée du notre projet. Il y a une réflexion à faire sur le rôle que doit prendre la bibliothèque d'un institut de recherche par rapport à l'activité de veille, nous avons tendance à croire que cette activité devrait être réalisée par les bibliothécaires et non par les chercheurs eux-mêmes. Un service de veille pro-actif me semble être dans les cordes de la bibliothèque et nous voyons bien l'utilisation de signets sociaux pour la réaliser.

Le Tagging (modèle 2) : dans une première phase d'implantation d'un système de gestion de l'information est de fournir une taxonomie de l'information qui sera héritée de façon transparente lors de la création de nouveaux wiki, pages projets, communautés, etc. Dans notre perception le tagging par les utilisateurs est une couche supplémentaire à une taxonomie déjà bien définie. Une structure basée uniquement sur le tagging des utilisateurs restent tributaires d'une vision individuelle et non pas d'une vue d'ensemble.

Le blogue (module 3) : Dans un contexte d'entreprise, le blogue n'est pas un outil prioritaire. Il peut servir pour diffuser de l'information, par exemple le blogue du directeur qui fait ses annonces à l'aide de son blogue. Pour répondre à des besoins d'affaires son rôle reste limité, un chargé de projet peut avoir son blogue pour aviser des étapes à venir des dates importantes mais il reste essentiellement un outil pouvant remplacer le courriel en tant que moyen de communication. Actuellement ou dans un avenir proche, nous ne verrons pas de blogues commentant les sujets de recherche de l'heure.

La crédibilité du Web (module 4) : Étant donné, qu'il s'agit d'un projet à l'interne la crédibilité du Web se pose moins. C'est tout de même l'occasion de mentionner le rayonnement que les chercheurs peuvent avoir à l’international et dans quelle mesure ils vont se fier aux sources disponibles sur le Web. D'abord, la renommée d'un scientifique est liée aux articles qu'ils publient et aux nombres de brevets qu'ils détient. La bibliographie d'un chercheur indique où il a publié et le nombre d'articles qu'il a à son actif soit en tant qu'auteur ou en tant que collaborateur. Évidemment, au-delà du nombre il y a aussi la renommée des revues dans lesquelles les publications ont été faites. Au-delà de la renommée, il y a aussi le nombre de citation de l'article par ses pairs. Il y a plusieurs éléments qui indiquent la crédibilité des chercheurs et ces mêmes critères s'appliquent aux sources lors de recherches sur le Web. Les critères de crédibilité s'appliquent autant à l'interne que sur l'ensemble du Web.

Les réseaux sociaux (module 5) : les réseaux sociaux à l'intérieur d'une entreprise nécessite un positionnement de la haute direction pour être perçu comme un outil de travail et non pas comme une plate-forme pour perdre son temps. Les besoins d'affaires doivent être clairement identifiés. Pour une institut de recherche, le bottin d'expertise pourrait répondre au besoin de "réseauter" entre chercheurs. Le bottin permet de connaître sur quoi les autres collègues travaillent, de consulter et de commenter les publications. Ces nouvelles façons de faire offriront un sentiment d'appartenance à une communauté et favoriseront les échanges sur des sujets communs. Actuellement, ces échanges sont plutôt difficile puisque personne ne sait qui travaille sur quoi à moins d'en discuter en se croisant au café. Il est à espérer que de ce réseau social émergera de nouvelles idées et des collaborations inattendues.                                                                                                                               
Le profil (module 6) : Pour ce point, on doit obligatoirement faire référence au module 5. La mise en place d'un réseau social nécessite la création et la bonification d'un profil. Pour être fonctionnel et atteindre les objectifs visés, le profil doit faire parti des tâches récurrentes des employés. Les gestionnaires doivent être conscient que cela nécessite du temps d'abord lors de la création mais aussi au quotidien. Cette activité doit être favorisé et encouragé pour être efficace.

L'éthique des hackers (module 7) : En entreprise et plus particulièrement dans un institut de recherche, l'éthique du hackers est presque inexistante. Le scientifique a le potentiel intellectuel d'être un hacker mais certainement pas la volonté de partager et d'offrir ses compétences sans en obtenir la reconnaissance. Malgré cela, on pourrait très bien être un "non-hacker" dans le cadre de son travail mais être un hacker "à la maison" pour faire évoluer des systèmes d'exploitation tel que Linux ou tout autres systèmes ouverts.

Impact du web social (module 8) : l'impact du web social en entreprise ne se fait pas sentir puisqu'il ne fait partie encore partie des habitudes de travail des employés. Cette nouvelle vague a due être positionnée sur qui en a la responsabilité, quels outils doivent être utilisés (contrat-cadre), comment ils doivent s'intégrer dans les façons de faire, à quels besoins d'affaires ils sont rattachés, etc. Comme n'importe quel changement beaucoup de questions ont dû être posées avant de mettre en place les principes du web social en entreprise. Il y a donc un certain décalage entre le vécu sur le web et le vécu en entreprise. Il faut s'y attaquer pleinement puisque sans cela les employés utiliseront des outils du web social sans encadrement et contrevenir sans s'en rendre compte aux règles de l'entreprise.

Tendance 1 an 

Il est très intéressant de se questionner sur les tendances à venir puisque c'est un exercice que nous faisons rarement étant constamment focalisé sur le présent.

Dans un an, nous pouvons imaginer que les outils, le système de gestion de l'information ainsi que tous les livrables auront été réalisés ce qui veut dire que tout sera en place pour l'implantation des différentes unités de l'institut. L'implantation même si elle touche l'ensemble de l'institut se fera progressivement en fonction des gestionnaires qui manifesteront leur intérêt. Nous aurons donc des équipes complètes qui travailleront dans l'outil collaboratif. Les projets terminés seront disponibles sur un serveur d'archivage pour en permettre le repérage et les espaces personnels des chercheurs seront grandement épurés. On peut prévoir qu'il y en aura qui adhéreront facilement aux changements et qui participeront à l'évolution de l'espace collaboratif en faisant part des bons coups et des mauvais coups à ajuster. Il y aura d'autre part des chercheurs qui ne changeront absolument rien à leur façon de faire et qui n'utiliseront pas de tout le nouveau espace collaboratif.

Tendance 5 ans

Dans cinq ans, l'espace collaboratif sera implanté dans l'ensemble de l'institut. Des mesures seront prises pour obliger les récalcitrants d'adhérer à la solution positionnée par la haute gestion. Les espaces personnels seront réduit, l'achat de disques amovibles sera surveillé et nécessitera des approbations de haut niveau. Les chargés de projet exigeront que les documents soient déposés dans l'espace collaboratif. On peut penser que dans cinq ans les efforts seront mis sur ceux qui résisteront encore contrairement aux premières années pendant lesquelles les efforts auront été mis sur ceux qui attendaient de tels outils et qui souhaitent le faire vivre.
Il y aura probablement d'autres outils qui feront leur apparition en fonction des différents besoins qui se dégageront de l'utilisation qu'en feront les chercheurs. Le défi sera de suivre et d'encadrer l'espace collaboratif autant que dans les premières années, le danger de laisser vivre une solution collaborative sans surveillance peut facilement faire perdre de l'intérêt et laisser les utilisateurs reprendre leurs vieilles habitudes et ainsi réduire à néant tous les efforts déployés.

Tendance 20 ans

La tendance vingt ans me laisse le loisir de rêver un peu ! Dans vingt ans, la question ne se posera plus puisque d'ambler le système de gestion de l'information collaboratif sera l'outil à utiliser dès l'arrivée d'un nouvel employé. Les façons de faire seront bien rodées et il n'y aura plus place à travailler dans une bulle personnelle. Déjà aujourd'hui, on constate que les nouveaux arrivées sont davantage portés à partager l'information, à créer des pages Wiki et des communautés. Dans vingt ans, ce sera depuis longtemps la norme. Les scientifiques auront certainement tendances à publier en Open Access, la bibliothèque sera complètement virtuelle et ils seront experts en recherche sur le Web puisqu'ils auront eu l'habitude de le faire depuis leur enfance. L'espace collaboratif suivra les tendances plutôt qu'en être à la remorque comme c'est le cas maintenant.
Il y a un aspect que ne changera probablement pas, c'est la crainte de se faire voler ses idées. Pour répondre à cela, on peut imaginer que des outils de mise en mémoire d'idées pourraient être mise en place pour protéger la propriété intellectuelle. Ainsi l'inscription d'une idée enregistrée dans un système protègera celui qui en a eu l'idée. Cela demandera un changement radical de culture mais cela n'est pas impossible.

Conclusion

Dans la mise en place d'un espace collaboratif en entreprise, les employés oublient souvent que c'est pour répondre à leurs besoins que nous mettons tous ces efforts. Au final, les processus de travail en retireront plusieurs avantages par exemple éviter de mettre du temps sur un sujet de recherche alors que celui-ci à déjà été traité. Pour en arriver à fonctionner rondement et à intégrer tous les employés, il faut mettre le temps nécessaire pour faire le passage entre avant et le maintenant. Ces efforts doivent être valorisés par la haute direction pour légitimer le travail de ceux qui mettent en place le système de gestion de l'information collaboratif. Il faut s'assurer de bien comprendre les enjeux, les préoccupations et les besoins des chercheurs pour leur offrir une solution qui répondra à leur réalité. La recette magique n'existe pas, il faut comprendre le domaine dans lequel on travaille, parler aux gens, s'intéresser à ce qu'ils font et surtout ne pas penser que nous détenons la vérité. C'est un travail qui se réalise conjointement et le lien de confiance et essentiel pour réussir à atteindre ses objectifs.


dimanche 11 août 2013

Sujet libre - Mon expérience sur le Web social

Mon expérience sur le Web social

Pour ce dernier billet, j'ai pensé faire part de mon expérience participative sur le Web social dans le cadre de ce cours. Au premier abord, je me suis questionnée sur le contenu du cours et sous quel angle le Web social allait être abordé. On peut dire que le Web est maintenant accessible à la majorité de la population mondiale, ce qui nous laisse croire que nous sommes des connaisseurs du Web à différents niveaux selon notre utilisation. 

Me considérant comme une utilisatrice active du Web, je me suis dit que ce serait facile pour moi d'en comprendre les concepts ne sachant pas qu'il s'agissait non seulement de comprendre les concepts mais aussi de les vivre !

Les signets sociaux, une découverte pratique et simple d'utilisation. Mon organisation sur le Web se résumait essentiellement à l'utilisation de favoris, bien classés mais peu dynamique. La mise en place du portail Netvibes m'a permis de faire une veille de mes sujets de prédilections. Je savais que ce type d'outil était disponible mais je n'avais jamais pris le temps de me créer ma propre page personnelle.

L'autre outil avec lequel je me suis familiarisée est le blogue non pas en tant que lecteur mais bien en tant que collaborateur sur le Web. Cet exercice a été celui qui m'a fait prendre conscience du type d'utilisateur sur le Web que je suis. Effectuer des travaux dans un cadre académique reste limité à un individu ou un groupe de personnes et l'enseignant. Dans le contexte d'un cours sur le Web social les travaux se font individuellement mais ils sont disponibles à tous sur le Web, c'est complétement différent ! J'ai dû dans un premier réaliser que ce n'était pas naturelle chez moi de partager des opinions sur le Web à la vue de tous. Dans un deuxième temps, j'ai pris plaisir à faire l'exercice puisque je pense que je ne l'aurais pas fait de mon propre chef. Le plus difficile a été d'utiliser le Web pour attirer l'attention sur mon initiative, non seulement je devais créer du contenu mais aussi commenter du contenu existant afin de laisser ma trace et inviter les internautes à consulter mon blogue. Je ne suis définitivement pas ce type d'utilisateurs de nature mais le fait d'en prendre conscience suscite une certaine réflexion sur le type d'utilisateurs que je pourrais être. 

Ce cours m'a donné des notions académiques et pratiques sur le Web social. Je ne pensais pas qu'il m’amènerait à faire ce type de réflexion, selon moi il est plus facile d'intégrer des concepts académiques lorsqu'ils nous touchent personnellement. Ce fût de beaux défis empreints de connaissances utiles tant sur le plan professionnel que personnel.

Marie-Noëlle

jeudi 8 août 2013

Module 7, billet 2

La culture Geek

Pour ce billet j'aimerais faire référence à celui de Sarah St-Pierre La culture Geek, populaire malgré elle. Ce sujet m'a intrigué puisque je constate que la culture Geek est totalement à la mode en ce moment. Que ce soit dans l'habillement, le look, les séries télé on met de l'avant le petit côté intello voir nerd des Geek. Bien entendu, cette mode reste principalement au niveau du look. Est-ce que cet engouement pour les geek entraîne de nouvelles recrues dans la communauté des hackers, j'en doute fort. La culture Geek tel que nous en avons parlé dans le dernier billet, reste réservée à des personnes avec des qualités, des compétences et des motivations bien précises.

Cela étant dit, je crois que cette mode permet de démystifier le mythe qui perdure depuis des décennies. Personnellement, je suis une fan inconditionnelle de la très populaire série américaine The Big Bang Theory qui relate les aventures de 4 scientifiques qui côtoient une jeune et jolie serveuse. Je crois que cette série participe grandement à la popularité de la culture Geek. On y retrouve certains clichés rattachés aux geek, la timidité vis à vis la gente féminine d'un personnage, les difficultés d’adaptation aux conventions de la société d'un autre, leurs intérêts pour les bandes dessinées, les jeux vidéos, la science fiction... Au-delà de cela, on découvre des personnages intelligents qui font de la recherche et qui font évoluer la science. Les traits de caractères relatifs aux chercheurs ne sont pas inventés ni même exagérés. Je travaille dans un institut de recherche, je me permets donc d'émettre cette opinion avec certitude.

Cette mode peut certainement en irriter plusieurs mais je pense qu'il faut le voir comme une promotion de la culture Geek. Nous avons eu dans les années 80, les merveilleux films Les Tronches (The Revenge of the Nerds) qui n'ont pas fait une image très reluisante des nerds ! Nous sommes dans une ère beaucoup plus positive pour l'image des Geek. Ce sont maintenant des héros, des personnages attachants que nous avons en tête en parlant de Geek. On porte des lunettes de geek, des t-shirts de geek, on aime le vintage, les geek sont à la mode il n'y a pas de doute là-dessus !

Marie-Noëlle

mercredi 7 août 2013

Module-7, billet-1

Les Hackers, des artistes ?

Si on m'avait demandé il y a quelques semaines, un hacker c'est quoi ? Voici ce que j'aurais répondu : un adolescent de préférence timide et solitaire qui passe la majorité de son temps enfermé dans sa chambre devant l'ordinateur. À la lumière des lectures du module 7, je suis obligée de remettre en question l'image très stéréotypée du hacker que j'en avais. L'article How To Become A Hacker est en constante évolution depuis 2007, explique de façon clair et simple ce que doit posséder un hacker pour en devenir un. Le hacker tel que je me l'imaginais est appelé un "cracker". 

En terme d'attitude, le vrai hacker se doit :
  • Aimer résoudre les problèmes
  • Être motivé
  • Partager ses solutions
  • Éliminer les parties ennuyeuses dans son travail
  • Être libre
  • Être persévérant
En terme de compétence, le hacker se doit :
  •  Être intelligent
  • Connaître le langage C, Lisp et Java
  • Installer et apprendre le fonctionnement de UNIX
  • Connaître le Worl Wide Web
  • Écrire en HTML
Les hackers cherchent à résoudre des problèmes et par la suite à partager ses solutions avec la communauté de hacker. Ils font également des dons de code source qui peuvent servir aux autres. L'objectif est de faire évoluer les systèmes, de régler les bugs, de mettre en place une gestion des connaissances qui vit dans le temps et qui profite non seulement à la communauté des hacker mais à l'ensemble des utilisateurs du Web. On peut facilement penser que le Web 2.0 offrent des outils efficaces permettant de mettre en contact les différents membres de la communauté.

Je constate que l'image des hackers véhiculée par les médias est faussement négative et c'est dommage puisque nous aurions avantage à connaître les vraies motivations des hackers et de faire la différence entre eux et les crackers.

Marie-Noëlle

dimanche 4 août 2013

Module-6, billet-2

Le profil sur le Web

Que ce soit pour une entreprise ou un individu le profil sur les réseaux sociaux donne l'occasion aux visiteurs de se faire une bonne ou une mauvaise première impression. Une entreprise se doit dans le monde d'aujourd'hui d'avoir au minimum un site Web convenable contenant les produits et services, ses coordonnées, un espace qui contacter et ce dans un environnement convivial pour le visiteur. En tant que consommateur, si la vitrine sur le Web n'est pas intéressant nous passerons rapidement au suivant. Le Web 2.0 se veut une version collaborative du Web, c'est pourquoi les entreprises n'échappent pas à la vague des réseaux sociaux. Les consommateurs souhaitent accéder à des informations mais également ils souhaitent avoir un lien en quelque sorte privilégié avec l'entreprise en ayant l'opportunité de commenter, de "liker", d'appartenir à un groupe avec les mêmes intérêts. Les réseaux sociaux sont ainsi un incontournable pour les entreprises et le profil de ces dernières doivent être réalisé et surtout alimenté en continu pour ne pas donner l'impression que ce contact avec la clientèle n'est pas important.
Ce point de vue est facile pour moi puisque je fais partie de ces consommateurs qui naviguent sur le Web et qui apprécie les efforts que peuvent faire les entreprises sur les réseaux sociaux. Si cela crée un accès privilégié, cela peut s'avérer difficile à gérer lorsque des consommateurs sont insatisfaits. Les plates-formes sont maintenant nombreuses pour faire part d'un mauvais service ou d'un conflit entre des individus et des entreprises. Nous avons un exemple d'une telle situation, expliquée dans le billet Lassonde et sa marque Oasis : une situation bien réelle amplifiée par les médias sociaux dans le blogue Le carnet de Nadia Seraiocco.

Pour aborder le sujet du point de vue de l'entreprise maintenant, j'aimerais faire référence au billet Comment bien utiliser les réseaux sociaux pour promouvoir son entreprise ou son profil ? du blogue Rédaction Web. Le profil sur les médias sociaux devient une source d'information que ce soit pour mieux connaître des concurrents, des clients ou des employés potentiels. En tant qu'individu notre profil est susceptible d'être consulté et jugé en fonction des mêmes critères que nous jugeons les entreprises. Le seul fait d'avoir un profil plus ou moins complété sur un réseau social professionnel peut rendre une image négative pour un employeur alors que nous avons toutes les compétences pour le poste. Il est donc très important de prendre soin de notre image "virtuelle" afin de s'assurer de projeter le meilleur de nous-même. Au même titre que les consommateurs les entreprises font des recherches sur le Web et ont les mêmes exigences en terme de profil que nous pouvons en avoir pour eux. Cela peut être perçu comme une extension du curriculum vitae. Il ne faut surtout pas le négliger.

Marie-Noëlle

lundi 29 juillet 2013

Module-6, billet-1

Google et vie privée 

"Googler" est un nouveau verbe qui s'intègre de plus en plus dans notre vocabulaire. Dès que nous cherchons un lieu, une définition, l'origine d'un mot nous nous précipitons sur notre tablette, téléphone intelligent ou notre ordinateur pour faire une recherche sur LE moteur de recherche Google. On peut même lui poser des questions, n'est-ce pas merveilleux ! Grâce à son algorithme PageRank, l'entreprise californienne s'est clairement démarquée des Copernic, AltaVista et Yahoo! de ce monde. Contrairement à un réseau social comme Facebook où on doit accepter les conditions d'utilisation pour y accéder, Google est accessible à tous sans conditions particulières. Est-ce que cela signifie que notre vie privée est respectée ? En apparence peut-être mais voici quelques exemples qui font réfléchir :

Google - Street view

Inscrire une adresse dans Google Street View et accéder en quelque seconde à la rue en question en image est assez incroyable. Avant de partir en voyage j'ai visualisé la rue où nous allions et je me suis repérée très facilement, ce qui n'est pas courant dans mon cas ! D'un point de vue pratique, on applaudit la démarche mais voici que la commissaire à la protection de la vie privée du Canada Jennifer Stoddart, critique sévèrement Google en 2010. On peut lire dans l'article Vie privée : Google est montré du doigt du Devoir que les voitures qui ont sillonnées le pays pour capturer les images ont enregistrées au passage les données des réseaux sans fil non sécurisés. Cela veut dire quoi ? Cela signifie que des adresses courriel, des numéros de téléphone, des mots de passe ont été capturés à l'insu des canadiens. Google a affirmé avoir capté ses données "par inadvertance"...

Plusieurs services, une seule politique ?

En 2012, c'est dans l'article Vie privée : le Canada invite Google à clarifier sa politique que la commissaire Jennifer Stoddart demande à Google de s'expliquer sur la mise en place d'une politique unique sur la vie privée pour l'ensemble de ses produits. La raison évoquée par Google pour justifier sa décision : lier les données personnelles afin de mieux répondre aux besoins des utilisateurs. En faisant des recherches sur Google, YouTube et en ayant un compte GMail, Google est en mesure de faire avec les informations personnelles un profil très précis des besoins afin d'offrir par exemple des publicités ciblées. Chaque adresse IP représente un profil avec un historique qui ne cesse de s'enrichir simplement en utilisant les divers services qu'offrent Google tout à fait gratuitement. Si on fait le test, une personne qui fait une recherche avec les mêmes mots clés sur différents ordinateurs les résultats ne seront pas les mêmes en fonction du profil auquel est associé l'adresse IP. 

L'utilisation du Web peut sembler anodine mais dans les faits elle génère une grande quantité de données enregistrées et réutilisées pour rentabiliser une entreprise qui engendre des milliards de dollars par année. Une solution proposée par Mme Stoddart pour éviter de lier les données personnelles est de s'enregistrer avec différents comptes pour accéder aux différents services qu'offrent Google.

Marie-Noëlle

dimanche 28 juillet 2013

Sujet libre - Le Web sémantique

Le Web sémantique


Le Web sémantique est une composante du Web 3.0. C'est un mouvement collectif du W3C dans lequel nous retrouvons encore une fois l'implication direct de Tim Berners-Lee. Pour expliquer simplement le concept du Web sémantique je dirais que c'est une façon, à l'aide de langages spécifiques, de permettre à la machine de donner un sens aux données disponibles sur le Web. Actuellement, le HTML permet de mettre en forme les documents mais ne permet pas de "comprendre" par exemple que Montréal est ville.

Nous avons abordé dans un billet précédent le Linked Data dont le Web sémantique doit se servir pour créer des liens et structurer les données sur le Web. Nous savons donc déjà qu'il est nécessaire d'utiliser des langages standardisés tels que le XML/RDF, OWL ou le SKOS. On peut facilement imaginer que chaque domaine s'est doté ou va se doter d'un langage propre pour interpréter les données pour que les machines puissent les transformer en information.

Je voudrais surtout mettre de l'avant les possibilités qu'offre le Web sémantique dans la gestion des connaissances et de l'intelligence collective. Nous sommes à l'ère du Web social, du Web 2.0 où nous avons la liberté de créer, de collaborer, de commenter et d'échanger un peu partout sur la toile. S'il était possible de classifier toutes ces données, nous serions en mesure de bâtir des communautés riches qui profiteraient aux scientifiques du monde entier. La recherche que nous utilisons quotidiennement n'analyse pas le contexte des données, la recherche contextuelle à l'aide du Web sémantique donne une certaine "intelligence" aux requêtes et augmente la qualité des résultats.

Toutefois, plusieurs obstacles sont à prévoir pour atteindre de tels objectifs comme par exemple l'adhésion des langages standardisés, la langue, les données fermés... Au sein d'une entreprise, il est laborieux d'inculquer les notions de partage de l'information et de classification commune, on peut donc imaginer que les défis à l'échelle du Web sont considérables voire gargantuesque !

Marie-Noëlle






Sujet libre - Cloud Computing

Cloud Computing  : magique ?

 
Les options de stockage et de partage du cloud computing ne cessent d'interpeller tant les individus que les entreprises. Le billet publié par Pierre Bro en 2010, Le Cloud Computing : qu'est-ce que ça va changer ? explique bien les avantages qu'offrent le cloud. Facilement et pour un faible coût il est possible d'héberger son information sur des serveurs externes avec un service TI tout inclus. Vu de cette façon, le cloud peut être perçu comme la solution magique. Pour les individus, c'est une option peu coûteuse voire gratuite pour faire des copies de sauvegarde de sa photothèque, de sa bibliothèque musicale, etc... Pour une entreprise c'est l'occasion de se libérer de la gestion des serveurs donc de limiter les ressources informatiques tant matérielle que humaine.

Oui, dans les faits c'est une solution qui fait l'affaire de tous mais permettez-moi d'émettre de sérieux doutes quant à la sécurité entourant le stockage d'information hébergée on ne sait où. Dans l'article suivant Sécurité : "Le cloud est plus dangereux que les virus" plusieurs précisions sur les risques d'utiliser les cloud computing sont mentionnées et ils sont loin d'être négligeables. Les avantages du cloud peut devenir rapidement des désavantages, il est facile de stocker de l'information sur le cloud et à prime abord cela semble une opportunité intéressante, mais lorsque les informations sont déposées sur le cloud vous en perdez le contrôle. Qui peut maintenant y accéder ? Êtes-vous informer si une fuite se produit chez celui qui héberge vos données ? En êtes-vous encore le propriétaire ? Quels droits donnez-vous à l'entreprise qui stocke vos données ? Peut-elle revendre vos informations ? Si vos données sont hébergés sur un serveur en Inde, est-ce la juridiction de ce pays qui prévaut ? Les réponses à ces questions restent nébuleuses.

Il ne faut pas oublier que les données sont une source incroyable de revenu pour les entreprises comme Facebook, Google, Microsoft, etc. Il faut donc se poser plusieurs questions avant d'embarquer dans le mouvement du cloud computing et particulièrement en entreprise. L'argent dépensé en certificat de sécurité, en antivirus, en pare-feu vise à protéger l'entreprise d'intrusion malveillante alors il faut être extrêmement prudent lorsqu'il s'agit d'utiliser des services de stockage sur lesquels nous n'avons aucun contrôle. Une entreprise qui gère son information sur le cloud qui enregistre ses budgets, sa planification, sa stratégie, ses dossiers d'employés se rend vulnérable non seulement à la fuite d'information mais également à la perte total de ses données dans le cas où le service d'hébergement ferme ses portes. Cela s'est produit lors de la fermeture du site Megaupload.

En conclusion, je dirais que le cloud offre des avenues intéressantes mais qu'il faut se questionner sur les impacts d'utiliser un tel service. Les économies possibles justifies t-elle de prendre autant de risques ? Une question à se poser en fonction de la nature de l'information que l'on souhaite y déposer.

Marie-Noëlle

samedi 27 juillet 2013

Sujet libre - Linked Open Data

Linked Open Data (LOD) ou Web de données en français

Le linked data est une initiative du W3C pour structurer le Web. Nous le savons le web ne cesse de grossir en terme de contenu. Le Web 1.0 était celui des consommateurs d'information, le Web 2.0 est celui des créateurs d'information. On calcule maintenant en milliard les usagers de la toile, ce qui on peut facilement l'imaginer générer un nombre incroyable d'information à la minute !

Définition Wikipédia

La communauté du W3C s'est donc penchée sur des méthodes pouvant lier les informations entre elles et ce peu importe leur emplacement sur le Web. De là, est né le linked data. Le principe en soi est simple, il se base sur les standards du Web c'est à dire les URI, les adresses HTTP et le XML/RDF pour décrire les sources. 

Voici un graphe qui montre de quelle manière les informations sur une personne sont représentée en XML/RDF :
 
Si j'avais ajouté la ville d'origine d'Éric Miller par exemple : Montréal, cette donnée aurait elle-même associé au nom de sa province, à son pays, sa population, etc...

Les données se parlent entres elles en pointant vers leur URI respective puisqu'elles parlent le même langage le XML/RDF. 

C'est le principe du linked data. On parle plus souvent du Linked Open Data puisqu'il est essentiel que ces données soient ouvertes pour qu'elles puissent être liées. Le mouvement des données ouvertes est de plus en plus populaire on constate notamment un effort du côté des gouvernement pour rendre accessible leurs informations. 

Il faut être conscient que le LOD demande une certaine rigueur pour décrire les sources et utiliser le langage standardisé. À l'échelle du Web cela peut paraître mission impossible, mais il faut garder en perspective qu'il y a 30 ans on aurait jamais imaginé se promener dans la rue avec un petit appareil qui tient dans une main et qui permet de communiquer avec le monde entier ! Il en faut des visionnaires comme Tim Berners-Lee.

En image

Graphe des linked data de Wikipédia :



En vidéo

Pour mieux comprendre le LOD, voici une vidéo fort intéressante

Marie-Noëlle


Module-5, billet-1

Les réseaux sociaux en entreprise 

Les réseaux sociaux font maintenant parties de notre quotidien dans notre vie personnelle. Il reste encore des irréductibles gaulois qui refusent d'enregistrer des informations sur leur vie privée ou qui considèrent que c'est tout simplement une perte de temps d'interagir avec ses amis du primaire. Il reste que la population à partir de 13 ans (pour être en toute légalité) possède généralement un compte de la réseau social le plus populaire de l'heure : Facebook. En ce qui me concerne mon "amie" la plus âgée vient de fêter son 90e anniversaire. On pourrait donc dire que c'est pour le 13 à 100 ans ! Consulter son profil, ses messages et les actualités font maintenant partie de notre routine.

Quand est-il le lundi matin lorsque l'on arrive au bureau ? Une fois l'ordinateur démarré allons-nous dans notre boîte courriel ou dans le réseau social de l'entreprise ? Il y a de fortes chances que la bonne réponse soit le premier choix. Pourquoi ? Simplement parce que rare sont les entreprises à avoir adoptées le réseau social dans ses outils de travail. Je me suis intéressée à la thèse de Audrey Portela qui traite d'un cas concret de mise en place d'un réseau social en entreprise celui de Astral et de son projet pilote Astralbook. Les premiers mois de l'implantation du réseau social de l'entreprise un grand nombre d'utilisateurs se sont connectés et ont collaborés à l'aide de cette nouvelle plate-forme. Toutefois, après quelques mois le nombre d'utilisateurs au quotidien a grandement chuté. Cette expérience a été finalement un échec total. On peut se questionner sur les raisons d'un tel échec vu la popularité sans cesse grandissante des réseaux sociaux dans le vie quotidienne des gens.

Voici quelques pistes à explorer pour expliquer pourquoi le réseau social en entreprise n'est pas un succès assuré. D'abord, il est important d'implanter un réseau social qui répondra à des besoins d'affaires et non pas pour partager des photos de 5 à 7 ou des party de Noël. Dans le cas d'Astral, les objectifs d'affaires étaient clairs : créer un sentiment d'appartenance, décloisonner les domaines d'activités, amener les employés travaillant sur les mêmes sujets à partager leurs connaissances et leurs expériences.

Une fois les objectifs d'affaires identifiés, il est important que les gestionnaires inclus les activités de réseautage dans la description de tâches des employés. Pourquoi ? C'est simple, cela donne de la légitimité à effectuer cette activité dans le cadre de son travail. Les employés doivent se sentir impliqués d'une part et les gestionnaires doivent identifiés une ou des personnes responsables de faire vivre le réseau social. Un réseau social en entreprise sans animateur est voué à mourir. Si les rôles de tous et chacun ne sont pas entérinés par la gestion, plusieurs auront une perception négative vis-à-vis des employés qui passent de travail dans le réseau social. Des commentaires du genre : "Joe a le temps de s'amuser à commenter dans le forum".

Une entreprise qui encadre bien les activités d'un réseau social en retirera beaucoup de bénéfices en ayant un bottin d'expertise, des communautés qui font de la veille sur des sujets précis, un partage d'idée et du contenu riche qui sera bonifié au fil du temps.

Il est important de voir le réseau social comme un nouvel outil de travail offrant une multitude de possibilités mais cela nécessite l'implication de la gestion et une bonne analyse du besoin de la part des experts en gestion de l'information.




mardi 16 juillet 2013

Module-5, billet-2

Réplique à un blogue - Réseaux sociaux

À plusieurs reprises dans mes recherches en lisant des articles sur le web social, je suis tombée sur le nom Michelle Blanc. Je suis donc allée consulter son blogue pour connaître un peu plus cette blogueuse, conférencière et auteure.Voici donc le billet qui m'a interpellé pour la thématique des réseaux sociaux : Web 2.0, médias sociaux et réseaux sociaux. Il est intéressant de remettre en perspective tous ces termes que nous utilisons pour parler du Web 2.0.

Tout au long du billet, j'ai acquiescé docilement à toutes les définitions, le Web 2.0 a engendré les médias sociaux : oui, les médias sociaux regroupent plusieurs outils disponibles sur le Web pour créer, partager et collaborer : oui, réseautage social correspond à effectuer des relations avec des individus et/ou organisations : oui, mais lorsqu'il est question de réseaux sociaux j'ai un doute. Les réseaux sociaux sont le regroupement des individus ou organisations qui font parties d'un réseau social. Bon, c'est peut-être un peu gênant mais j'avoue que ma définition n'aurait pas été celle-là. J'ai toujours vu le réseau social comme une plate-forme qui regroupe les individus et les organisations, ce que je veux dire par là c'est que la définition que j'en avais était centrée sur l'outil et non sur le lien entre les intervenants qui constitue le réseau social.

Devant ce constat, je me suis dirigée bien évidemment vers Wikipédia et sa définition du Réseau social. Et bien, c'est quasi textuellement la même que celle de Mme Blanc. Évidemment, on rentre davantage dans les détails plus techniques du réseau social et de son fonctionnement mais elle rejoint totalement celle proposée dans le billet.

Je réalise que le court billet de Michelle Blanc a suscité une certaine réflexion sur le portrait que je me faisais des réseaux sociaux. Cela m'amène à dire que ce n'est pas parce que nous avons l'habitude d'utiliser certains termes dans notre quotidien que nous avons bien intégré son sens propre, merci Mme Blanc !

Marie-Noëlle

mercredi 10 juillet 2013

Module-4, billet-2

Réplique à un blogue - Crédibilité du Web

La crédibilité est un sujet d'intérêt sur le Web. On veut savoir si ce que l'on lit, regarde ou visionne est fiable et véridique. Pour commenter le sujet j'aimerais faire référence au blogue de Pauline Foulon et plus particulièrement au billet suivant : Reconnaître la crédibilité d'une source Web : conseils pratiques. Je suis tombée sur ce blogue en faisant des recherches avec les mots-clés "crédibilité" et "web". D'abord, le contenu cadre tout à fait avec le sujet abordé dans le module 5 et sa publication date de seulement 4 mois (en comparaison aux lectures du cours), ce qui met de l'avant la pertinence d'aborder encore aujourd'hui, nos préoccupations sur la crédibilité du web. 

Selon le blogue de Pauline Foulon, les critères d'une source web crédible sont les suivants :
  1. L'auteur est identifiable soit par son nom ou par son pseudonyme
  2. Les objectifs de l'auteur sont clairement définis
  3. Le positionnement dans le moteur de recherche
  4. Le nombre de liens entrants 
  5. Il est également conseillé de vérifier l'influence de la source dans son milieu.
Je me suis donc amusée à faire l'exercice avec le blogue de Mme Foulon. Mon constat est le suivant : les points 1, 2 et 3 répondent positivement aux critères de crédibilité. En ce qui concerne le point 4, je me suis basée sur le nombre de partage effectuer sur les différents réseaux sociaux (94 ont partagés, 35 ont partagés sur Twitter, 20 ont partagés sur Facebook). Quant au point 5, je peux évaluer à partir du profil de la blogueuse qu'elle débute dans le métier, elle peut être considérée comme une future référence dans son domaine.

Toujours dans le blogue de Mme Foulon, on propose 2 sites Web dans la section "Mesurer la quantité et la qualité". À la lecture du titre de la section, je me suis dit que je venais de trouver la solution à toutes les questions sur la crédibilité d'une source web. Après les avoir testés, je suis beaucoup moins enthousiasme.

Voici mon constat :
Namechk : un outil qui identifie dans quels réseaux sociaux la source web apparait. J'ai fait plusieurs tests et cet outil ne m'a pas du tout convaincu. D'abord, parce que j'ai utilisé plusieurs noms de sources et je suis très septique des résultats obtenus. Ensuite, il n'est pas possible d'accéder où la source est cité dans le réseau social, en cliquant sur le lien on ouvre tout simplement la page d'accueil du site. Je me questionne à savoir sur quelles bases de données sont effectuées ces requêtes et surtout quelles sont les critères utilisés.  Pour moi ce site ne donne aucun indice de crédibilité d'une source web.

Positeo : un outil qui permet en utilisant des mots-clés de savoir à quelle position se trouve un site web dans une recherche Google. J'ai pris l'exemple : mots-clés électricité et site web Hydro-Québec. Le résultat m'indique que le résultat arrive en 2e sur Google.

Consulter le résultat sur Positeo.
Consulter le résultat sur Google

Vous constaterez que l'outil Positeo est absolument juste. On peut donc se fier à lui pour avoir une idée de sa valeur sur le web considérant que Google affiche les résultats ayant une plus grande valeur en premier selon ses propres critères.

J'aimerais conclure sur la crédibilité du web en disant que oui on peut établir certains critères qui guideront les utilisateurs à faire leur propre évaluation, il reste tout de même une grande part de subjectivité dans cet exercice.

Marie-Noëlle
 
Reconnaître la crédibilité d’une source Web: conseils pratiques - See more at: http://www.ecrirepourleweb.com/credibilite-source-web/#sthash.tBDV8zc8.dpuf
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jeudi 4 juillet 2013

Module-4, billet-1

Module-4, billet-1

La crédibilité du Web

Le monde des médias a grandement changé depuis la venue du Web 2.0. Aujourd'hui, lorsque nous souhaitons nous informer nous avons une multitude de possibilités qui s'offre à nous; une recherche sur Google, Wikipédia, bing, les réseaux sociaux, etc.  Peu importe celle que l'on choisi, la recherche génèrera une quantité incroyable de résultats potentiels. Qu'allons-nous consulter en premier ? Nous nous intéresserons certainement aux premiers résultats obtenus, rare sont les fois où nous naviguons plus loin que la deuxième page de résultats.
Pourquoi ? Parce que nous savons que les premiers résultats sont plus crédibles. Si on prend Google, le classement des résultats de recherche se fait selon l'algorithme Page Rank qui détermine la crédibilité ou la valeur des pages Web en fonction du nombre de clique. C'est une façon très simplifiée d'expliquer un algorithme complexe et unique qui fait la renommé de Google.

La crédibilité du Web passe par le nombre de personnes qui consulte un site, qui cite un article ou qui suit un blogue. C'est en quelque sorte la communauté du Web qui fait sa propre évaluation et qui détermine les pages qui ont une valeur de celles qui en ont moins.

Dans le monde des médias c'est une révolution, comme on le mentionne si bien dans l'article Médias en crise. J'ai réalisé que par défaut lorsque je consulte une page Web je me questionne automatiquement sur sa valeur, si j'ai un doute je vais contre-vérifier l'information. Contrairement aux médias traditionnels qui présélectionnent les sujets d'intérêts et évitent volontairement certains sujets le Web n'a pas de limites !  Je réalise qu'à l'époque où je lisais un journal au déjeuner, l'idée de retourner au marché acheter d'autres journaux pour contre-vérifier l'information ne me venait même pas à l'esprit. C'est intéressant de constater de quelles manières le Web social nous amène à devenir davantage critique, à diversifier nos sources d'information, à commenter les articles et les blogues qui sont maintenant accessible à tous en tant que lecteur oui, mais surtout en tant que créateur.

Ayant un intérêt particulier pour l'histoire, je me questionne souvent sur ce que l'histoire va retenir de notre époque. Ce sujet est abordé dans l'article La crise fiduciaire des médias de masse qui explore la question à l'envers c'est à dire qu'aurions-nous retenu de l'histoire si par exemple Anne Frank avait écrit un blogue plutôt qu'un journal ? Dans les deux sens la question est très intéressante.

Marie-Noëlle

 

mardi 25 juin 2013

Module-3, billet-2 - Blogue et marketing

Module-3, billet-2 - Blogue et marketing

Réplique à un blogueur du cours INF6107 - Le blogue comme outil de marketing

Ma perception du blogue s'est toujours limitée à un espace utilisé par un individu pour écrire des anecdotes personnelles sous forme d'un journal intime virtuel, pour commenté l'actualité avec divers points de vue comme le font si bien les journalistes, pour faire de la veille et le partage de l'information dans un contexte académique tel que mentionné dans mon dernier billet. Jusque là je couvre une grande partie des cas de figures des blogues. En lisant le billet Le Blogue : Outil de marketing de Luc Jr, j'ai eu une illumination ! Mais oui, on peut certainement faire de l'argent en utilisant les blogues, pourquoi pas !

J'ai donc décidé de creuser un peu plus le sujet d'abord en consultant la liste mentionnée dans le blogue de Luc Jr ebuzzing

Je constate que les possibilités du blogue tant visuelles que fonctionnelles s'adaptent parfaitement à un besoin ciblé de marketing. Le blogue propose une vitrine attrayante et malléable pour attirer la clientèle. Toutefois, j'abonde dans le même sens que Luc Jr lorsqu'il mentionne que le blogue en tant qu'outil de marketing peut être utilisé par des particuliers et des PME mais s'applique mal dans un contexte de grandes entreprises. Pour une personne qui veut vendre ses colliers, qui veut faire de la veille sur des sujets particuliers, vendre des produits facilement, tout ça en utilisant des outils généralement gratuit et conviviale je pense que le blogue est tout indiqué !

Marie-Noëlle


samedi 22 juin 2013

Module-3, billet-1

Module-3, billet-1 : Wikis, blogues et Web 2.0 - Opportunités et impacts pour la formation à distance

Je me souviens d'une époque où je m'amusais à regarder à la télévision des cours d'espagnol, d'italien, d'histoire ou de géographie. C'était monotone et sans aucune interaction entre le formateur et l'étudiant. Aujourd'hui, le Web 2.0 offre plusieurs outils pour favoriser le partage, la participation et l'interaction entre les étudiants et les professeurs.

Le Web 2.0 permet de voir l'enseignement à distance autrement. Encore faut-il cibler le bon outil pour le bon besoin. La popularité des wikis, des forums, des blogues, des réseaux sociaux font parfois oublier le besoin initial et un mauvais choix peut s'avérer néfaste. Dans un contexte de veille d'information sur des sujets précis avec des commentaires et des résumés d'articles, il semble que le blogue soit une plate-forme tout indiquée.

Le blogue a été utilisé à ces débuts comme des journaux intimes de l'ère moderne. Des billets antéchronologiques disponibles sur le Web à qui veulent bien les consulter. Ce concept peut devenir une avenue très intéressante dans un contexte académique et encore davantage dans une formation à distance. Le blogue devient une plate-forme dynamique dans lequel les étudiants peuvent tous être auteur. On peut partager des références sur des sujets pertinents, commenter les billets, faire de la veille, inclure des photos et vidéos pour supporter des billets et/ou commentaires, etc. L'interaction entre les étudiants et le formateur est facile et conviviale. Les possibilités sont grandes mais elles doivent être encadrées par le formateur pour imposer une cohérence et un fil conducteur pour guider les étudiants. 

D'un point de vue académique, le blogue permet une traçabilité de la contribution des étudiants et de l'évolution de leur apprentissage. Les formateurs doivent s'adapter à l'utilisation du Web 2.0 pour évaluer les étudiants. C'est une opportunité d'animer un cours à distance à l'ensemble des étudiants inscrits plutôt qu'individuellement.

Il faut toutefois être conscient que malgré l'utilisation d'un outil du Web 2.0, les étudiants peuvent très bien travailler en parallèle les uns des autres sans avoir d'interaction si cela n'est pas exigé dans le cadre du cours.

J'aime l'idée de partager mon cheminement avec les autres étudiants d'un cours que je ne verrai jamais. Cette dynamique crée un sentiment d'appartenance à un groupe et encourage les échanges sur des sujets communs.

On est loin des échanges impersonnels par courrier pour les documents de remise ! 

Marie-Noëlle