lundi 29 juillet 2013

Module-6, billet-1

Google et vie privée 

"Googler" est un nouveau verbe qui s'intègre de plus en plus dans notre vocabulaire. Dès que nous cherchons un lieu, une définition, l'origine d'un mot nous nous précipitons sur notre tablette, téléphone intelligent ou notre ordinateur pour faire une recherche sur LE moteur de recherche Google. On peut même lui poser des questions, n'est-ce pas merveilleux ! Grâce à son algorithme PageRank, l'entreprise californienne s'est clairement démarquée des Copernic, AltaVista et Yahoo! de ce monde. Contrairement à un réseau social comme Facebook où on doit accepter les conditions d'utilisation pour y accéder, Google est accessible à tous sans conditions particulières. Est-ce que cela signifie que notre vie privée est respectée ? En apparence peut-être mais voici quelques exemples qui font réfléchir :

Google - Street view

Inscrire une adresse dans Google Street View et accéder en quelque seconde à la rue en question en image est assez incroyable. Avant de partir en voyage j'ai visualisé la rue où nous allions et je me suis repérée très facilement, ce qui n'est pas courant dans mon cas ! D'un point de vue pratique, on applaudit la démarche mais voici que la commissaire à la protection de la vie privée du Canada Jennifer Stoddart, critique sévèrement Google en 2010. On peut lire dans l'article Vie privée : Google est montré du doigt du Devoir que les voitures qui ont sillonnées le pays pour capturer les images ont enregistrées au passage les données des réseaux sans fil non sécurisés. Cela veut dire quoi ? Cela signifie que des adresses courriel, des numéros de téléphone, des mots de passe ont été capturés à l'insu des canadiens. Google a affirmé avoir capté ses données "par inadvertance"...

Plusieurs services, une seule politique ?

En 2012, c'est dans l'article Vie privée : le Canada invite Google à clarifier sa politique que la commissaire Jennifer Stoddart demande à Google de s'expliquer sur la mise en place d'une politique unique sur la vie privée pour l'ensemble de ses produits. La raison évoquée par Google pour justifier sa décision : lier les données personnelles afin de mieux répondre aux besoins des utilisateurs. En faisant des recherches sur Google, YouTube et en ayant un compte GMail, Google est en mesure de faire avec les informations personnelles un profil très précis des besoins afin d'offrir par exemple des publicités ciblées. Chaque adresse IP représente un profil avec un historique qui ne cesse de s'enrichir simplement en utilisant les divers services qu'offrent Google tout à fait gratuitement. Si on fait le test, une personne qui fait une recherche avec les mêmes mots clés sur différents ordinateurs les résultats ne seront pas les mêmes en fonction du profil auquel est associé l'adresse IP. 

L'utilisation du Web peut sembler anodine mais dans les faits elle génère une grande quantité de données enregistrées et réutilisées pour rentabiliser une entreprise qui engendre des milliards de dollars par année. Une solution proposée par Mme Stoddart pour éviter de lier les données personnelles est de s'enregistrer avec différents comptes pour accéder aux différents services qu'offrent Google.

Marie-Noëlle

dimanche 28 juillet 2013

Sujet libre - Le Web sémantique

Le Web sémantique


Le Web sémantique est une composante du Web 3.0. C'est un mouvement collectif du W3C dans lequel nous retrouvons encore une fois l'implication direct de Tim Berners-Lee. Pour expliquer simplement le concept du Web sémantique je dirais que c'est une façon, à l'aide de langages spécifiques, de permettre à la machine de donner un sens aux données disponibles sur le Web. Actuellement, le HTML permet de mettre en forme les documents mais ne permet pas de "comprendre" par exemple que Montréal est ville.

Nous avons abordé dans un billet précédent le Linked Data dont le Web sémantique doit se servir pour créer des liens et structurer les données sur le Web. Nous savons donc déjà qu'il est nécessaire d'utiliser des langages standardisés tels que le XML/RDF, OWL ou le SKOS. On peut facilement imaginer que chaque domaine s'est doté ou va se doter d'un langage propre pour interpréter les données pour que les machines puissent les transformer en information.

Je voudrais surtout mettre de l'avant les possibilités qu'offre le Web sémantique dans la gestion des connaissances et de l'intelligence collective. Nous sommes à l'ère du Web social, du Web 2.0 où nous avons la liberté de créer, de collaborer, de commenter et d'échanger un peu partout sur la toile. S'il était possible de classifier toutes ces données, nous serions en mesure de bâtir des communautés riches qui profiteraient aux scientifiques du monde entier. La recherche que nous utilisons quotidiennement n'analyse pas le contexte des données, la recherche contextuelle à l'aide du Web sémantique donne une certaine "intelligence" aux requêtes et augmente la qualité des résultats.

Toutefois, plusieurs obstacles sont à prévoir pour atteindre de tels objectifs comme par exemple l'adhésion des langages standardisés, la langue, les données fermés... Au sein d'une entreprise, il est laborieux d'inculquer les notions de partage de l'information et de classification commune, on peut donc imaginer que les défis à l'échelle du Web sont considérables voire gargantuesque !

Marie-Noëlle






Sujet libre - Cloud Computing

Cloud Computing  : magique ?

 
Les options de stockage et de partage du cloud computing ne cessent d'interpeller tant les individus que les entreprises. Le billet publié par Pierre Bro en 2010, Le Cloud Computing : qu'est-ce que ça va changer ? explique bien les avantages qu'offrent le cloud. Facilement et pour un faible coût il est possible d'héberger son information sur des serveurs externes avec un service TI tout inclus. Vu de cette façon, le cloud peut être perçu comme la solution magique. Pour les individus, c'est une option peu coûteuse voire gratuite pour faire des copies de sauvegarde de sa photothèque, de sa bibliothèque musicale, etc... Pour une entreprise c'est l'occasion de se libérer de la gestion des serveurs donc de limiter les ressources informatiques tant matérielle que humaine.

Oui, dans les faits c'est une solution qui fait l'affaire de tous mais permettez-moi d'émettre de sérieux doutes quant à la sécurité entourant le stockage d'information hébergée on ne sait où. Dans l'article suivant Sécurité : "Le cloud est plus dangereux que les virus" plusieurs précisions sur les risques d'utiliser les cloud computing sont mentionnées et ils sont loin d'être négligeables. Les avantages du cloud peut devenir rapidement des désavantages, il est facile de stocker de l'information sur le cloud et à prime abord cela semble une opportunité intéressante, mais lorsque les informations sont déposées sur le cloud vous en perdez le contrôle. Qui peut maintenant y accéder ? Êtes-vous informer si une fuite se produit chez celui qui héberge vos données ? En êtes-vous encore le propriétaire ? Quels droits donnez-vous à l'entreprise qui stocke vos données ? Peut-elle revendre vos informations ? Si vos données sont hébergés sur un serveur en Inde, est-ce la juridiction de ce pays qui prévaut ? Les réponses à ces questions restent nébuleuses.

Il ne faut pas oublier que les données sont une source incroyable de revenu pour les entreprises comme Facebook, Google, Microsoft, etc. Il faut donc se poser plusieurs questions avant d'embarquer dans le mouvement du cloud computing et particulièrement en entreprise. L'argent dépensé en certificat de sécurité, en antivirus, en pare-feu vise à protéger l'entreprise d'intrusion malveillante alors il faut être extrêmement prudent lorsqu'il s'agit d'utiliser des services de stockage sur lesquels nous n'avons aucun contrôle. Une entreprise qui gère son information sur le cloud qui enregistre ses budgets, sa planification, sa stratégie, ses dossiers d'employés se rend vulnérable non seulement à la fuite d'information mais également à la perte total de ses données dans le cas où le service d'hébergement ferme ses portes. Cela s'est produit lors de la fermeture du site Megaupload.

En conclusion, je dirais que le cloud offre des avenues intéressantes mais qu'il faut se questionner sur les impacts d'utiliser un tel service. Les économies possibles justifies t-elle de prendre autant de risques ? Une question à se poser en fonction de la nature de l'information que l'on souhaite y déposer.

Marie-Noëlle

samedi 27 juillet 2013

Sujet libre - Linked Open Data

Linked Open Data (LOD) ou Web de données en français

Le linked data est une initiative du W3C pour structurer le Web. Nous le savons le web ne cesse de grossir en terme de contenu. Le Web 1.0 était celui des consommateurs d'information, le Web 2.0 est celui des créateurs d'information. On calcule maintenant en milliard les usagers de la toile, ce qui on peut facilement l'imaginer générer un nombre incroyable d'information à la minute !

Définition Wikipédia

La communauté du W3C s'est donc penchée sur des méthodes pouvant lier les informations entre elles et ce peu importe leur emplacement sur le Web. De là, est né le linked data. Le principe en soi est simple, il se base sur les standards du Web c'est à dire les URI, les adresses HTTP et le XML/RDF pour décrire les sources. 

Voici un graphe qui montre de quelle manière les informations sur une personne sont représentée en XML/RDF :
 
Si j'avais ajouté la ville d'origine d'Éric Miller par exemple : Montréal, cette donnée aurait elle-même associé au nom de sa province, à son pays, sa population, etc...

Les données se parlent entres elles en pointant vers leur URI respective puisqu'elles parlent le même langage le XML/RDF. 

C'est le principe du linked data. On parle plus souvent du Linked Open Data puisqu'il est essentiel que ces données soient ouvertes pour qu'elles puissent être liées. Le mouvement des données ouvertes est de plus en plus populaire on constate notamment un effort du côté des gouvernement pour rendre accessible leurs informations. 

Il faut être conscient que le LOD demande une certaine rigueur pour décrire les sources et utiliser le langage standardisé. À l'échelle du Web cela peut paraître mission impossible, mais il faut garder en perspective qu'il y a 30 ans on aurait jamais imaginé se promener dans la rue avec un petit appareil qui tient dans une main et qui permet de communiquer avec le monde entier ! Il en faut des visionnaires comme Tim Berners-Lee.

En image

Graphe des linked data de Wikipédia :



En vidéo

Pour mieux comprendre le LOD, voici une vidéo fort intéressante

Marie-Noëlle


Module-5, billet-1

Les réseaux sociaux en entreprise 

Les réseaux sociaux font maintenant parties de notre quotidien dans notre vie personnelle. Il reste encore des irréductibles gaulois qui refusent d'enregistrer des informations sur leur vie privée ou qui considèrent que c'est tout simplement une perte de temps d'interagir avec ses amis du primaire. Il reste que la population à partir de 13 ans (pour être en toute légalité) possède généralement un compte de la réseau social le plus populaire de l'heure : Facebook. En ce qui me concerne mon "amie" la plus âgée vient de fêter son 90e anniversaire. On pourrait donc dire que c'est pour le 13 à 100 ans ! Consulter son profil, ses messages et les actualités font maintenant partie de notre routine.

Quand est-il le lundi matin lorsque l'on arrive au bureau ? Une fois l'ordinateur démarré allons-nous dans notre boîte courriel ou dans le réseau social de l'entreprise ? Il y a de fortes chances que la bonne réponse soit le premier choix. Pourquoi ? Simplement parce que rare sont les entreprises à avoir adoptées le réseau social dans ses outils de travail. Je me suis intéressée à la thèse de Audrey Portela qui traite d'un cas concret de mise en place d'un réseau social en entreprise celui de Astral et de son projet pilote Astralbook. Les premiers mois de l'implantation du réseau social de l'entreprise un grand nombre d'utilisateurs se sont connectés et ont collaborés à l'aide de cette nouvelle plate-forme. Toutefois, après quelques mois le nombre d'utilisateurs au quotidien a grandement chuté. Cette expérience a été finalement un échec total. On peut se questionner sur les raisons d'un tel échec vu la popularité sans cesse grandissante des réseaux sociaux dans le vie quotidienne des gens.

Voici quelques pistes à explorer pour expliquer pourquoi le réseau social en entreprise n'est pas un succès assuré. D'abord, il est important d'implanter un réseau social qui répondra à des besoins d'affaires et non pas pour partager des photos de 5 à 7 ou des party de Noël. Dans le cas d'Astral, les objectifs d'affaires étaient clairs : créer un sentiment d'appartenance, décloisonner les domaines d'activités, amener les employés travaillant sur les mêmes sujets à partager leurs connaissances et leurs expériences.

Une fois les objectifs d'affaires identifiés, il est important que les gestionnaires inclus les activités de réseautage dans la description de tâches des employés. Pourquoi ? C'est simple, cela donne de la légitimité à effectuer cette activité dans le cadre de son travail. Les employés doivent se sentir impliqués d'une part et les gestionnaires doivent identifiés une ou des personnes responsables de faire vivre le réseau social. Un réseau social en entreprise sans animateur est voué à mourir. Si les rôles de tous et chacun ne sont pas entérinés par la gestion, plusieurs auront une perception négative vis-à-vis des employés qui passent de travail dans le réseau social. Des commentaires du genre : "Joe a le temps de s'amuser à commenter dans le forum".

Une entreprise qui encadre bien les activités d'un réseau social en retirera beaucoup de bénéfices en ayant un bottin d'expertise, des communautés qui font de la veille sur des sujets précis, un partage d'idée et du contenu riche qui sera bonifié au fil du temps.

Il est important de voir le réseau social comme un nouvel outil de travail offrant une multitude de possibilités mais cela nécessite l'implication de la gestion et une bonne analyse du besoin de la part des experts en gestion de l'information.




mardi 16 juillet 2013

Module-5, billet-2

Réplique à un blogue - Réseaux sociaux

À plusieurs reprises dans mes recherches en lisant des articles sur le web social, je suis tombée sur le nom Michelle Blanc. Je suis donc allée consulter son blogue pour connaître un peu plus cette blogueuse, conférencière et auteure.Voici donc le billet qui m'a interpellé pour la thématique des réseaux sociaux : Web 2.0, médias sociaux et réseaux sociaux. Il est intéressant de remettre en perspective tous ces termes que nous utilisons pour parler du Web 2.0.

Tout au long du billet, j'ai acquiescé docilement à toutes les définitions, le Web 2.0 a engendré les médias sociaux : oui, les médias sociaux regroupent plusieurs outils disponibles sur le Web pour créer, partager et collaborer : oui, réseautage social correspond à effectuer des relations avec des individus et/ou organisations : oui, mais lorsqu'il est question de réseaux sociaux j'ai un doute. Les réseaux sociaux sont le regroupement des individus ou organisations qui font parties d'un réseau social. Bon, c'est peut-être un peu gênant mais j'avoue que ma définition n'aurait pas été celle-là. J'ai toujours vu le réseau social comme une plate-forme qui regroupe les individus et les organisations, ce que je veux dire par là c'est que la définition que j'en avais était centrée sur l'outil et non sur le lien entre les intervenants qui constitue le réseau social.

Devant ce constat, je me suis dirigée bien évidemment vers Wikipédia et sa définition du Réseau social. Et bien, c'est quasi textuellement la même que celle de Mme Blanc. Évidemment, on rentre davantage dans les détails plus techniques du réseau social et de son fonctionnement mais elle rejoint totalement celle proposée dans le billet.

Je réalise que le court billet de Michelle Blanc a suscité une certaine réflexion sur le portrait que je me faisais des réseaux sociaux. Cela m'amène à dire que ce n'est pas parce que nous avons l'habitude d'utiliser certains termes dans notre quotidien que nous avons bien intégré son sens propre, merci Mme Blanc !

Marie-Noëlle

mercredi 10 juillet 2013

Module-4, billet-2

Réplique à un blogue - Crédibilité du Web

La crédibilité est un sujet d'intérêt sur le Web. On veut savoir si ce que l'on lit, regarde ou visionne est fiable et véridique. Pour commenter le sujet j'aimerais faire référence au blogue de Pauline Foulon et plus particulièrement au billet suivant : Reconnaître la crédibilité d'une source Web : conseils pratiques. Je suis tombée sur ce blogue en faisant des recherches avec les mots-clés "crédibilité" et "web". D'abord, le contenu cadre tout à fait avec le sujet abordé dans le module 5 et sa publication date de seulement 4 mois (en comparaison aux lectures du cours), ce qui met de l'avant la pertinence d'aborder encore aujourd'hui, nos préoccupations sur la crédibilité du web. 

Selon le blogue de Pauline Foulon, les critères d'une source web crédible sont les suivants :
  1. L'auteur est identifiable soit par son nom ou par son pseudonyme
  2. Les objectifs de l'auteur sont clairement définis
  3. Le positionnement dans le moteur de recherche
  4. Le nombre de liens entrants 
  5. Il est également conseillé de vérifier l'influence de la source dans son milieu.
Je me suis donc amusée à faire l'exercice avec le blogue de Mme Foulon. Mon constat est le suivant : les points 1, 2 et 3 répondent positivement aux critères de crédibilité. En ce qui concerne le point 4, je me suis basée sur le nombre de partage effectuer sur les différents réseaux sociaux (94 ont partagés, 35 ont partagés sur Twitter, 20 ont partagés sur Facebook). Quant au point 5, je peux évaluer à partir du profil de la blogueuse qu'elle débute dans le métier, elle peut être considérée comme une future référence dans son domaine.

Toujours dans le blogue de Mme Foulon, on propose 2 sites Web dans la section "Mesurer la quantité et la qualité". À la lecture du titre de la section, je me suis dit que je venais de trouver la solution à toutes les questions sur la crédibilité d'une source web. Après les avoir testés, je suis beaucoup moins enthousiasme.

Voici mon constat :
Namechk : un outil qui identifie dans quels réseaux sociaux la source web apparait. J'ai fait plusieurs tests et cet outil ne m'a pas du tout convaincu. D'abord, parce que j'ai utilisé plusieurs noms de sources et je suis très septique des résultats obtenus. Ensuite, il n'est pas possible d'accéder où la source est cité dans le réseau social, en cliquant sur le lien on ouvre tout simplement la page d'accueil du site. Je me questionne à savoir sur quelles bases de données sont effectuées ces requêtes et surtout quelles sont les critères utilisés.  Pour moi ce site ne donne aucun indice de crédibilité d'une source web.

Positeo : un outil qui permet en utilisant des mots-clés de savoir à quelle position se trouve un site web dans une recherche Google. J'ai pris l'exemple : mots-clés électricité et site web Hydro-Québec. Le résultat m'indique que le résultat arrive en 2e sur Google.

Consulter le résultat sur Positeo.
Consulter le résultat sur Google

Vous constaterez que l'outil Positeo est absolument juste. On peut donc se fier à lui pour avoir une idée de sa valeur sur le web considérant que Google affiche les résultats ayant une plus grande valeur en premier selon ses propres critères.

J'aimerais conclure sur la crédibilité du web en disant que oui on peut établir certains critères qui guideront les utilisateurs à faire leur propre évaluation, il reste tout de même une grande part de subjectivité dans cet exercice.

Marie-Noëlle
 
Reconnaître la crédibilité d’une source Web: conseils pratiques - See more at: http://www.ecrirepourleweb.com/credibilite-source-web/#sthash.tBDV8zc8.dpuf
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jeudi 4 juillet 2013

Module-4, billet-1

Module-4, billet-1

La crédibilité du Web

Le monde des médias a grandement changé depuis la venue du Web 2.0. Aujourd'hui, lorsque nous souhaitons nous informer nous avons une multitude de possibilités qui s'offre à nous; une recherche sur Google, Wikipédia, bing, les réseaux sociaux, etc.  Peu importe celle que l'on choisi, la recherche génèrera une quantité incroyable de résultats potentiels. Qu'allons-nous consulter en premier ? Nous nous intéresserons certainement aux premiers résultats obtenus, rare sont les fois où nous naviguons plus loin que la deuxième page de résultats.
Pourquoi ? Parce que nous savons que les premiers résultats sont plus crédibles. Si on prend Google, le classement des résultats de recherche se fait selon l'algorithme Page Rank qui détermine la crédibilité ou la valeur des pages Web en fonction du nombre de clique. C'est une façon très simplifiée d'expliquer un algorithme complexe et unique qui fait la renommé de Google.

La crédibilité du Web passe par le nombre de personnes qui consulte un site, qui cite un article ou qui suit un blogue. C'est en quelque sorte la communauté du Web qui fait sa propre évaluation et qui détermine les pages qui ont une valeur de celles qui en ont moins.

Dans le monde des médias c'est une révolution, comme on le mentionne si bien dans l'article Médias en crise. J'ai réalisé que par défaut lorsque je consulte une page Web je me questionne automatiquement sur sa valeur, si j'ai un doute je vais contre-vérifier l'information. Contrairement aux médias traditionnels qui présélectionnent les sujets d'intérêts et évitent volontairement certains sujets le Web n'a pas de limites !  Je réalise qu'à l'époque où je lisais un journal au déjeuner, l'idée de retourner au marché acheter d'autres journaux pour contre-vérifier l'information ne me venait même pas à l'esprit. C'est intéressant de constater de quelles manières le Web social nous amène à devenir davantage critique, à diversifier nos sources d'information, à commenter les articles et les blogues qui sont maintenant accessible à tous en tant que lecteur oui, mais surtout en tant que créateur.

Ayant un intérêt particulier pour l'histoire, je me questionne souvent sur ce que l'histoire va retenir de notre époque. Ce sujet est abordé dans l'article La crise fiduciaire des médias de masse qui explore la question à l'envers c'est à dire qu'aurions-nous retenu de l'histoire si par exemple Anne Frank avait écrit un blogue plutôt qu'un journal ? Dans les deux sens la question est très intéressante.

Marie-Noëlle