jeudi 4 juillet 2013

Module-4, billet-1

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La crédibilité du Web

Le monde des médias a grandement changé depuis la venue du Web 2.0. Aujourd'hui, lorsque nous souhaitons nous informer nous avons une multitude de possibilités qui s'offre à nous; une recherche sur Google, Wikipédia, bing, les réseaux sociaux, etc.  Peu importe celle que l'on choisi, la recherche génèrera une quantité incroyable de résultats potentiels. Qu'allons-nous consulter en premier ? Nous nous intéresserons certainement aux premiers résultats obtenus, rare sont les fois où nous naviguons plus loin que la deuxième page de résultats.
Pourquoi ? Parce que nous savons que les premiers résultats sont plus crédibles. Si on prend Google, le classement des résultats de recherche se fait selon l'algorithme Page Rank qui détermine la crédibilité ou la valeur des pages Web en fonction du nombre de clique. C'est une façon très simplifiée d'expliquer un algorithme complexe et unique qui fait la renommé de Google.

La crédibilité du Web passe par le nombre de personnes qui consulte un site, qui cite un article ou qui suit un blogue. C'est en quelque sorte la communauté du Web qui fait sa propre évaluation et qui détermine les pages qui ont une valeur de celles qui en ont moins.

Dans le monde des médias c'est une révolution, comme on le mentionne si bien dans l'article Médias en crise. J'ai réalisé que par défaut lorsque je consulte une page Web je me questionne automatiquement sur sa valeur, si j'ai un doute je vais contre-vérifier l'information. Contrairement aux médias traditionnels qui présélectionnent les sujets d'intérêts et évitent volontairement certains sujets le Web n'a pas de limites !  Je réalise qu'à l'époque où je lisais un journal au déjeuner, l'idée de retourner au marché acheter d'autres journaux pour contre-vérifier l'information ne me venait même pas à l'esprit. C'est intéressant de constater de quelles manières le Web social nous amène à devenir davantage critique, à diversifier nos sources d'information, à commenter les articles et les blogues qui sont maintenant accessible à tous en tant que lecteur oui, mais surtout en tant que créateur.

Ayant un intérêt particulier pour l'histoire, je me questionne souvent sur ce que l'histoire va retenir de notre époque. Ce sujet est abordé dans l'article La crise fiduciaire des médias de masse qui explore la question à l'envers c'est à dire qu'aurions-nous retenu de l'histoire si par exemple Anne Frank avait écrit un blogue plutôt qu'un journal ? Dans les deux sens la question est très intéressante.

Marie-Noëlle

 

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